- Emplois les plus dangereux : Métiers liés au transport, élagueurs, pêcheurs
- Salaire ne correspondant pas aux risques professionnels : Transport en tête avec 41% d'accidents mortels
- Métiers perçus comme dangereux mais moins à risque que prévu : Sapeurs-pompiers, ouvriers sidérurgiques/métallurgiques
- Inégalité entre dangerosité du métier et rémunération : Marché du travail ne tient pas compte des risques pour définir les salaires
La fin d’année est généralement l’occasion idéale pour faire le point sur ses objectifs et son emploi. Malheureusement, on parle peu dans les médias du lien entre salaire et prise de risques au travail. Une enquête vient d’être réalisée par l’assurance-maladie sur les accidents et les décès au travail, ainsi que le montant du salaire en fonction du danger.
On s’aperçoit rapidement que les métiers les plus à risque professionnellement ne sont pas ceux auxquels on pourrait s’attendre. En effet, ce sont les métiers liés aux transports qui semblent les plus dangereux : chauffeur de taxi ou routier. Avec près de 41% d’accidents mortels, le transport occupe la première place et pourtant, les salaires restent bas pour les risques encourus…
Viennent ensuite les métiers plus physiques, notamment ceux d’élagueurs ou de pêcheurs, dans lesquels les risques sont multipliés par les éléments climatiques ou l’usage de machines dangereuses. Là encore, les salaires ne semblent pas vraiment correspondre à la réalité du métier !
Les recherches constatent d’autant plus que les métiers estimés les plus dangereux (comme celui des sapeurs-pompiers par exemple) ne le sont en fait pas autant qu’on ne le croit. Ceci est dû notamment au fait que les sapeurs-pompiers, malgré le fait qu’ils « jouent avec le feu» travaillent dans un environnement assez sécurisé et surveillé.
Enfin, ce sont les ouvriers dans l’industrie sidérurgique ou métallurgique qui occupent la troisième place du classement. Entre les machines qui demandent une attention constante et les risques de chute, le taux d’accidents mortels atteint 14% ! Le salaire ne semble pas pour autant refléter les risques professionnels auxquels sont exposés ces salariés.
A l’évidence, le marché du travail ne tient pas forcément compte des dangers ou du risque d’accidents mortels pour déterminer une grille de salaire. Cependant, les catégories professionnelles retenues au terme de l’enquête AMELI ne correspondent pas non plus à ce que nous pourrions citer si on nous demandait quels sont les métiers les plus risqués.
Malgré le fait que la plupart des employés se plaignent sans cesse de leurs conditions de travail, cette infographie un peu glauque, nous rappelle le fait que notre situation d’emploi pourrait être pire !
Infographie réalisée par Poppy Image rédactrice pour ExpertMarket
