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La consommation collaborative : une nouvelle tendance en plein essor


Depuis la crise survenue en 2008, les habitudes de consommation des Français ont quelque peu évolué. La baisse du pouvoir d’achat incite à être plus vigilant en ce qui concerne les dépenses et une nouvelle tendance a donc émergé de ce contexte économique : la consommation collaborative.

Consommation collaborative synonyme de partage

Nous sommes à une époque où l’hyperconsommation domine le monde. C’est dans cet environnement que s’est créée une nouvelle manière de faire ses achats : à présent, vous pouvez partager, vendre, troquer, louer, échanger ou prêter entre particuliers. Ces nouveaux modes de transaction sont à la mode car ils permettent aux consommateurs de trouver des produits à prix réduits.

Outre la baisse des ressources des ménages, les nouvelles technologies ont également eu un impact fort sur cette nouvelle façon de faire du commerce. A l’instar du troc qui se faisait dans les villages il y a quelques années, Internet a permis ce concept d’échanges à plus grande échelle. Par exemple, les sites de petites annonces gratuites connaissent un succès qui ne fait que s’accroître au fil du temps. Ce nouveau modèle de système économique se présente comme une solution alternative au capitalisme et est fondé autour de valeurs communautaires et participatives. Ceux qu’on appelle les « digital natives », c’est-à-dire la jeune génération qui a grandi avec les nouvelles technologies, sont friands de cette consommation de partage où les objets retrouvent une seconde vie et où l’expérience utilisateur prime sur l’objet en soi.

Une « économie participative » qui touche tous les secteurs

On connaissait déjà les petites annonces en ligne pour la vente et les échanges de produits entre particuliers, mais il existe aussi d’autres plateformes qui proposent le partage de contenus musicaux, audiovisuels, et même de cours universitaires. Et ça ne s’arrête pas là. Le concept de « crowdfunding » s’inscrit dans cette tendance de la consommation collaborative, le principe étant de financer un projet amateur et ce, dans n’importe quel domaine possible : la musique, l’édition, la science, la mode, le cinéma, etc.

La communauté et la solidarité sont deux notions qui font autorité dans cette économie collaborative. A Berlin, une association entend lutter contre le gaspillage alimentaire et la faim qui sévit parmi les sans domiciles fixes. Pour cela, elle a donc mis en place des réfrigérateurs en libre-service dispersés dans toute la capitale allemande qui sont remplis régulièrement par les bénévoles. Une belle leçon de partage !

Aujourd’hui, on compte environ 9 000 start-ups spécialisées dans la consommation collaborative dans le monde, un marché qui s’étend donc de plus en plus pour permettre aux particuliers de répondre à leurs besoins dans un esprit de partage et de solidarité.