La nouvelle est parue ce matin dans un quotidien néerlandophone de Belgique. En effet, selon Het Laatste Nieuws, de plus en plus de jeunes obtiennent un job d'étudiant en cette période de crise économique mondiale. D'après le journal, près de sept jeunes sur dix auraient un job d'étudiant. Mais la principale différence avec les années précédentes consiste dans le fait que les jeunes travaillent comme étudiant même en dehors des périodes de vacances. Paul Verschueren, de Federgon (la fédération du secteur de l'intérim), "l'ONSS a vu le nombre de jours de travail prestés par des étudiants augmenter de 36% au premier semestre 2012".
En effet, toujours selon Paul Vesrchueren, "Un peu plus de deux millions de jours de travail étudiant ont été comptabilisés lors des six premiers mois de 2012, contre près d'1,5 millions l'année précédente".
La principale raison qui explique se phénomène trouve sa nature dans la nouvelle réglementation sur le travail étudiant. En effet, depuis le début de l'année 2012, les étudiants ont le droit de répartir 50 jours de travail sur toute l'année. C'est plus de jours qu'auparavant et cela leur donne plus de possibilités pour travailler en dehors des vacances.
Mais si cette évolution fait plaisir tant aux patrons (qui paient moins de charges lorsqu'ils engagent un étudiant) qu'aux étudiants (ils peuvent remplir leurs portefeuilles grâce à leurs salaires), elle ne fait pas plaisir aux ouvriers de certains secteurs qui perdent parfois leur emploi ou des heures au profit d'un étudiant. Du coup, ces heures perdues peuvent poser problème à l'ouvrier qui rembourse son pret a temperament ou son pret personnel. D'après Jan Deweghe, secrétaire fédéral au SETCa (syndicat des employés,techniciens et cadres de la FGTB), "en rendant les règles plus flexibles pour les étudiants, on a porté préjudice aux groupes les plus sensibles sur le marché du travail".