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Petit accord suite à la conférence de Doha


Ces deux dernières semaines se tenait la conférence sur le climat à Doha. Durant quinze jours, pas moins de 192 pays assistaient à cette conférence qui avait pour but de limiter le réchauffement climatique en diminuant nos émissions de gaz à effets de serre. Mais même si on ne s'attendait pas à grand chose durant la conférence, le texte qui a accouché est décevant.

En effet, les différents pays ont tout juste réussi à s'entendre sur la deuxième période d'engagement pour le protocole de Kyoto, mais la portée de celle-ci est faible. En effet, comme prévu, le Japon, la Russie et le Canada ont décidé de se retirer de l'accord concernant la réduction des émissions de gaz à effets de serre. Et les pays qui ont renouvelé cet engagement (Australie, Europe,...) ne représentent que 15% des émissions de CO2 dans le monde.

De leur côté, les Etats-Unis, le plus gros émetteur des pays industrialisés, n'ont jamais suivi le protocole de Kyoto.

Objectif : 44 gigatonnes en 2020

Pourtant, nous devons obligatoirement réduire nos émissions de gaz à effets de serre. Actuellement, nous rejetons 50 gigatonnes par an alors qu'il faudrait arriver à 44 gigatonnes pour 2020, sans quoi, il est fort probable que la température à la surface de notre Terre augmente de 4 degrés d'ici 2060. Mais nous n'en sommes pas là. Les subventions accordées à l'industrie pétrolière étaient 6 fois plus importantes que celles accordées aux énergies renouvelables en 2011, selon le World Ressources Institute.

C'est donc aux particuliers de se mobiliser s'ils veulent offrir un avenir aux générations futures. Pour cela, il faudra se tourner vers des énergies renouvelables comme des panneaux photovoltaïques SunPower ou encore vers des techniques qui permettent d'économiser de l'énergie comme des pompe à chaleur ou des chaudière à pellets.