Une étude réalisée par trois spécialistes vient contredire une estimation que le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) avait fait en 2007. Pour rappel, le GIEC avait publié une étude en se basant sur des données de 2002 pour estimer une augmentation du niveau de la mer de l'ordre de 2 millimètres par an. Avec cette estimation, la hausse du niveau des mers d'ici la fin du siècle aurait dû se situer entre 18 et 59 centimètres.
Mais une nouvelle étude vient chambouler tous ces calculs. En effet, trois spécialistes viennent de publier une étude dans la revue britannique Environmental Research Letters. Celle-ci montre que les mers augmentent en moyenne non pas de 2 millimètres, mais de 3,2 millimètres par an. Les conséquences ? Une augmentation de plus d'un mètre d'ici la fin du siècle. Et cette hausse pourrait avoir de graves conséquences. Grant Foster, l'un des auteurs de l'étude nous l'explique : "cela signifie que les zones situées à moins d'un mètre au-dessus du niveau de la mer, où il y a une grande concentration de population comme au Bangladesh, vont disparaître". Et il continue, "Il va y avoir des centaines de millions de réfugiés climatiques, ainsi que de possibles guerres et toutes sortes de conflits pour l'accès aux ressources".
Comment le GIEC a-t-il pu se tromper ? La cause la plus vraisemblable trouve son origine dans la date des données sur lesquelles s'est basé le GIEC. Les données datent de 2002, or, à cette époque, la banquise ne fondait pas autant que maintenant et donc le niveau des mers n'augmentait pas non plus.
Du coup, il est important qu'à notre niveau, nous mettions tout en oeuvre pour préserver la nature. Cela passera par exemple par la mise en place de panneaux photovoltaïques sur votre toit, d'une pompe à chaleur dans votre cave, d'un puits canadien sous votre maison ou encore de remplacer votre vieille chaudière par une neuve ou une chaudière à pellets.
Tous ces petits exemples permettent de faire des économies d'énergie et, du coup, de faire du bien à la nature.