Nous en sommes tous bien conscients, il faut lutter contre le réchauffement climatique et contre les émissions de CO2. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, il y a quatorze ans, naissait le protocole de Kyoto. L'année passée, à Durban, en Afrique du Sud, une série de pays industrialisés (parmi lesquels figurait l'Union européenne) se sont engagés à assurer la continuité du protocole. Mais la première période de cet engagement se termine ce 31 décembre. Après, c'est la deuxième phase qui commence et, malheureusement, elle se fera sans le Canada et le Japon et peut-être sans la Nouvelle-Zélande et la Russie. Alors qu'on sait que des pays comme les Etats-Unis ou la Chine n'ont pas ratifié le Traité, on peut se demander de quoi sera fait l'avenir de notre planète.
La Belgique, elle, de son côté, a reculé dans un classement qui évalue et classe les efforts entrepris par les 58 pays les plus gros émetteurs de CO2 de la planète (le Climate Change Performance Index - CCPI). En effet, de la 8e place elle est passée à la 13e place "en raison des émissions de gaz à effets de serre qui ne diminuent pas assez et des gouvernements fédéral et régionaux qui tardent à mettre en place des politiques climatiques suffisantes", déclarent WWF, GreenPeace et 11.11.11.
Du coup, si les différents gouvernements ne prennent pas les mesures adéquates, il revient aux particuliers de faire les efforts nécessaires. On le sait bien, en ces temps de crise économique, les ménages pensent à autre chose qu'à installer des panneaux photovoltaïques, mais c'est pourtant bien par là que passe l'avenir de notre planète. Les particuliers peuvent aussi installer une pompe à chaleur afin de produire de l'eau chaude ou une chaudière à pellets pour réaliser des économies d'énergie.