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Booba condamné à verser 10 000€ à Magali Berdah

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Booba pensait peut-être marquer un nouveau point dans son combat contre les influenceurs qu’il surnomme les « influvoleurs ». Mais cette fois, c’est lui qui a perdu la partie. Le tribunal correctionnel de Paris vient en effet de le condamner à verser 10 000 euros de dommages et intérêts à Magali Berdah, fondatrice de l’agence Shauna Events, pour avoir abusé des procédures judiciaires.

Une manœuvre considérée comme abusive

Tout remonte à 2022. Le Duc de Boulogne attaque Magali Berdah en justice pour diffamation et non-respect de la présomption d’innocence, suite à des propos qu’elle a tenus dans une interview et sur les réseaux sociaux. Mais coup de théâtre : trois jours seulement avant l’audience, Booba se désiste. Un désistement que la justice n’a pas du tout apprécié. Selon le tribunal, il s’agissait d’« une stratégie procédurale abusive », destinée à faire pression sans aller au bout. Résultat : une amende de 5 000 euros pour chaque procédure abandonnée.

Soulagée et déterminée, Magali Berdah n’a pas caché sa satisfaction. « Cette décision, particulièrement rare et sévère, confirme la gravité des agissements de Booba », ont réagi ses avocats. Depuis deux ans, l’ancienne candidate de télé-réalité devenue entrepreneuse est au cœur d’un tourbillon médiatique et judiciaire. Elle accuse Booba de l’avoir prise pour cible en ligne, provoquant un harcèlement massif de la part de ses fans.

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Booba toujours mis en examen

Et ce n’est pas fini pour le rappeur. Il reste mis en examen pour cyberharcèlement aggravé. La justice lui reproche une campagne d’acharnement sur les réseaux sociaux, avec près de 500 messages hostiles postés entre mai 2022 et mai 2023. Un comportement que le parquet juge toxique et dangereux. De son côté, Booba nie toute volonté de nuire, affirmant simplement vouloir « dénoncer les dérives des influenceurs ».

Cette affaire dépasse largement le cadre d’un simple règlement de comptes entre célébrités. Elle interroge sur la responsabilité des personnalités publiques sur les réseaux sociaux et sur les limites de la liberté d’expression en ligne. Pour Magali Berdah, cette victoire judiciaire marque un tournant dans sa lutte pour faire reconnaître la réalité du cyberharcèlement. Pour Booba, en revanche, c’est un coup dur dans sa croisade contre l’univers des placements de produits et des figures de la télé-réalité.

Pas sûr que Booba en reste là. Fidèle à son image de guerrier du web, il pourrait bien contre-attaquer. Une chose est certaine : le duel entre le rappeur et l’agente d’influenceurs n’a pas dit son dernier mot. Mais cette fois, c’est Magali Berdah qui mène au score.

Community manager en herbe je suis aussi une grande voyageuse et une shopping-addict :)